Photothérapie laser de basse intensité (LLLT)

Photothérapie laser de basse intensité

Soigner avec la lumière

La photothérapie laser de basse intensité - PLBI ou LLLT pour Low Level Light Therapy a été utilisée pour la première fois en 1967 par le Dr Endre Mester. À ce jour aucun effet secondaire n’a été  répertorié.

 
La LLLT ne doit pas être confondue avec la PBM qui utilise des longueurs d'onde similaires, mais utilisant des LED. Les effets sont différents, comme expliqués dans la vidéo ci-dessous.

Au centre, notre personnel est formé à l’utilisation de cette approche que nous explorons et utilisons régulièrement depuis bientôt 15 ans.

Le but de la photothérapie laser est de renforcer une région spécifique de votre corps (oreille interne, sinus, etc.) afin de stopper la chronicité des symptômes et de l’affection ORL dont vous souffrez.

Pour atteindre cet objectif, nous allons cibler les cellules de la région affectée avec des photons (de la lumière). Les cellules vont réagir à cette stimulation par une production accrue d’ATP (adénosine triphosphate), qui est le carburant de la cellule. Ainsi, vos cellules disposeront du capital nécessaire pour nettoyer, réparer et régénérer les cellules et tissus de la région affectée, de façon optimale.

La photobiomodulation


La photobiomodulation induite par la LLLT a un effet photochimique comme la photosynthèse chez les plantes. L’un des principaux mécanismes d’action se produit dans les mitochondries, la centrale électrique cellulaire à l’intérieur de chaque cellule. L’effet dépend de l’application de la longueur d’onde et de la densité de lumière correctes, délivrées aux tissus cibles pendant une période de temps appropriée.

Les processus physiologiques

L’effet principal se produit lorsque la lumière est absorbée par la cytochrome c oxydase, une protéine dans les mitochondries. Lorsque les cellules sont stressées (peut-être en raison d’une maladie, d’une blessure ou du vieillissement), les mitochondries produisent de l’oxyde nitrique (NO). Cela déplace de manière compétitive l’oxygène de la cytochrome c oxydase, réduisant ainsi l’ATP (une énergie cellulaire intracellulaire essentielle et une molécule de signalisation extracellulaire) et provoquant une surproduction d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) et conduisant à un stress oxydatif. Le stress oxydatif est bien connu pour entraîner une inflammation et une mort cellulaire via le facteur de transcription du gène NF-Kb.

Une photobiomodulation de la bonne longueur d’onde et de la bonne densité dissocie le NO permettant le retour de l’oxygène, de sorte que l’ATP est restauré et le stress oxydatif réduit. Une fois que la fonction mitochondriale normale est restaurée par photobiomodulation, le métabolisme cellulaire s’améliore et l’oreille interne peut à nouveau fonctionner normalement.

Les résultats

L’utilisation de la photothérapie pour rétablir un fonctionnement normal de l’oreille interne donne de bons résultats. Le retour à la normale du métabolisme cellulaire agit rapidement pour ceux dont l’oreille est « épuisée ». Particulièrement efficace lorsque les acouphènes sont accompagnés de vertiges, comme dans la maladie de Ménière, d’hyperacousie, de difficultés de perception en environnement bruyant et de fatigue chronique.

Vidéo explicative

 

Vous pouvez aussi aimer :